C´est là-bas que j´ai perdu tous mes biens
En trahissant naïvement tous les miens,
Mais ne vous l´avais-je pourtant pas prédit, vous mes amis?
Moi la grande gueule des chemins rebelles,
Une nuit mes idéaux se sont fait la belle,
Pour des yeux marrons des cheveux bruns, bref, pour une belle.
Autant vrai qu´elle m´ait retourné le cerveau,
Je fus moi-même juge, condamné, coupable, truand, bourreau.
J´ai pris le ticket pour le triste bateau,
Celui qui vous dérive au fil de l´eau
Et vous mène peu à peu dans un bien triste brouillard.
J´ai pas fait semblant de toucher le fond,
Bien sûr, j´ai pris l´alcool pour compagnon.
Quand t´as touché le fond du fond soit tu crèves soit tu remontes.
J´ai pris la meilleure solution,
Abandonnant toutes mes ambitions,
Celle qui un beau matin au coin d´la gueule vous insulte.
Celle qui au fil des expériences,
Du vécu des atouts des vues de sa science,
Celle qui sans prévenir vous fait devenir adulte.
Et le pire le comble de cette fin sombre,
M´en revenant du pays des décombres,
Tous mes amis avaient également disparu.
Sait-on jamais où les vents nous mènent?
Moi ils sont venus me prendre un matin.
Sait-on jamais où les vents nous mènent?
Moi ils se sont bien moqués de ma peine!
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